Mutations des fruits et légumes

Ce n’est plus un secret pour personne. Il faut consommer des fruits et légumes pour être en bonne santé. Si ces produits sont réputés excellents pour votre alimentation, ils n’ont pas toujours possédé les formes que vous leur connaissez. Mieux même, ils ont subi des modifications et ont évolué pour satisfaire nos besoins. Vous souhaitez en apprendre davantage sur les mutations des fruits et légumes ? Suivez-nous.

Comment ont évolué les fruits et légumes au fil du temps ?

Lorsqu’on remonte loin dans le temps, on se rend compte que les hommes ont toujours essayé de choisir les plantes et les espèces animales les plus productives. Pour s’alimenter, ils optaient pour la semence des grains des plus beaux épis de blé. En ce qui concerne les animaux, ils préservaient les vaches issues d’autres vaches qui offraient plus de lait, etc… Cette pratique, devenue rapidement logique une fois l’humanité entrée dans la civilisation de l’élevage et de l’agriculture, permettait de profiter des meilleurs produits et des meilleurs rendements possibles. Dans le monde moderne, elle a évolué à un tel point qu’elle a conditionné l’avenir de principaux aliments que sont le maïs, le blé et le riz qui n’ont aujourd’hui plus grand chose à voir avec leurs ancêtres.

Notez que la sélection s’est réalisée sur la base de plusieurs critères. Parmi ceux-là on peut citer la croissance (vitesse de rotation, taille des épis et des grains), l’architecture (la floraison, les ramifications, la hauteur), les qualités gustatives et nutritionnelles et la résistance aux éléments tels que les maladies, les insectes et la sécheresse.

Pour remarquer la différence, il suffit de comparer la téosinte au maïs qu’on connaît aujourd’hui.  Quant au blé actuel, il fut inventé il y a 7 millénaires.

Les points forts de la mutation des fruits et légumes

En réalité, la mutation des fruits et légumes a ses avantages, car sans cette modification, l’humanité n’aurait sans doute jamais pu supporter l’augmentation considérable de sa population. Pour rappel, la population en 1900 s’élevait à 1,6 milliard d’humains. 100 ans plus tard, en 2000, elle a augmenté pour atteindre près de 6,15 milliards. Il a donc bien fallu booster les rendements des cultures pour nourrir toutes ses populations.

Plus près de nous cependant, l’amélioration génétique a pris une dimension importante au point de transformer l’agriculture en un métier scientifique et pas uniquement un art intuitif. Ainsi, par exemple, après la seconde guerre mondiale, les agriculteurs étaient satisfaits de leur production de 2-3 tonnes de blé à l’hectare. Aujourd’hui, on peut remarquer leur insatisfaction lorsqu’ils obtiennent 8 tonnes. De même, si les vaches produisaient 2000 litres de lait à l’année, elles multiplient ce chiffre par 4 aujourd’hui. C’est là où les notions de mutations finissent quelquefois par inquiéter et on sait aujourd’hui que la course au rendement se fait de plus en plus souvent au détriment de la qualité des aliments. Tout cela sans parler des inquiétantes alertes que la nourriture transgénique a pu soulever plus d’une fois.

En conclusion, les fruits et légumes ont connu des mutations variées à travers l’histoire pour fabriquer de nouvelles variétés mais aussi pour accentuer les rendements, ce qui a, finalement, favorisé la survie de l’humanité. Encore aujourd’hui, des modifications génétiques sont effectuées pour satisfaire les besoins en aliments.